SUIVI DES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES PAR LA METHODE DES JAUGES DE COLLECTE

« NF X 43-014 »

Qualité de l’air – Air-Ambiant- Détermination des retombées atmosphériques totales – Echantillonnage – Préparation des échantillons avant analyses

 

Domaine d’application

L’activité anthropique peut être à l’origine de flux de retombées atmosphériques qu’il convient de surveiller. Les sources de pollution peuvent se rapporter aux masses totales des retombées mais aussi aux masses de certains composés spécifiques tels que les métaux, les pesticides, la matière organique par exemple.

Cette surveillance peut être appliqué dans le cadre :

– des études d’impacts de site industriels ou de grands travaux de génie civil ;

– de la surveillance d’activités industrielles spécifiques (aciérie, sidérurgie, métallurgie, cimenterie …) ;

– de la surveillance des carrières et plateformes de stockage et de traitement des matières minérales, y compris dans le cadre du recyclage des matériaux.

La norme NF X 43-014 décrit les méthodes de collecte des dépôts atmosphériques suivant l’objectif de résultats visé :

– description des types de collecteurs ;

– échantillonnage (dont contraintes de positionnement) sur une durée variant de 1 semaine à 1 mois ;

– traitement des échantillons en laboratoire notamment pour :

> détermination de la masse de retombées insolubles

> détermination de la masse des retombées solubles

L’échantillonnage des retombées atmosphériques étant influencé par les conditions météorologiques, le suivi complémentaire de la température, du vent et des précipitations au niveau local est nécessaire à la bonne interprétation des résultats.

 

Interprétation

La norme NF X 43-014 ne fixe pas de critères d’interprétation des résultats. La réglementation, en particulier applicable à certaines installations classées pour la protection de l’environnement fixe des seuils suivant l’activité émettrice visée par la surveillance :

– de manière générale dans un arrêté ministériel sectoriel relatif à une rubrique de la nomenclature des installations classées

> Cas de l’arrêté du 22 septembre 1994 relative aux exploitations de carrières et aux installations de premier traitement des matériaux de carrières qui fixe à 500 mg/m²/j en moyenne annuelle la concentration maximale de retombées atmosphériques totales au niveau des zones sensibles situées à moins de 1,5 km du site

– de manière individuelle dans un arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter spécifique à une installation classée donnée suivant les conclusions de son étude d’impact.